Réseaux de franchises avec Odoo

Vous dirigez un réseau où chaque point de vente a sa personnalité, mais où la marque doit rester harmonieuse. Entre les feuilles Excel qui se reproduisent plus vite qu’un levain et les tickets de caisse qui s’envolent, on finit parfois par piloter à l’odorat. Bonne nouvelle : on peut garder les rituels du métier (recettes, qualité, accueil) tout en profitant d’une vision en temps réel — sans transformer les équipes en astronautes de la tech.

Odoo, c’est un back‑office unique qui réunit ventes, stock, finance, marketing et même le développement du réseau de franchisés. Un outil qui parle terrain et chiffres avec la même aisance : le franchiseur voit l’ensemble, les franchisés gagnent du temps, et tout le monde dort mieux. Bref : moins d’onglets, plus de marges… et des décisions prises au bon moment.

Synthèse express

• Une seule plateforme pour tout : ventes magasin & web, stocks, achats, production, marketing, RH, comptabilité en temps quasi réel.
• Multi‑sociétés : chaque franchisé vit sa meilleure vie, le franchiseur voit tout sans casser l’autonomie.
• Omnicanal : POS, e‑commerce, click & collect, retours — un seul back‑office (et adieu les copier‑coller nocturnes).
• Finance qui respire : écritures auto depuis POS/stock/achats, lettrage bancaire semi‑magique, P&L quotidien par boutique, TVA par taux, royalties calculées.
• Développement du réseau de franchisés : du sourcing à la signature, en passant par territoires, KYC/KYB, modèles financiers et portail candidat.
• Gains concrets : ‑30 à ‑60 min/jour/boutique sur la caisse & les exports, lettrage auto > 90 %, clôture visée J+3, visibilité cash au fil de l’eau.

Motto : moins d’onglets Excel, plus de marges.

Ce que fait Odoo pour une franchise

Gouvernance & référentiels (le squelette du réseau)

• Multi‑sociétés (franchiseur, franchisés, labo central)
• Référentiels produits/prix/TVA, variantes, packs/recettes (PIM « léger »)
• Rôles & permissions (franchiseur, manager, caisse, siège)
• Traçabilité (piste d’audit), RGPD
• Multi‑pays & multi‑devises (positions fiscales, FX) Ce que ça vous rapporte : moins d’écarts locaux, consolidation fiable, ‑50 à ‑80 % de temps perdu à ressaisir.

Vente omnicanale (là où la magie opère)

• POS offline‑tolerant, balances, remises contrôlées
• E‑commerce + click & collect ( créneaux fins par boutique)
• Marketplaces : Amazon/eBay ; autres places /
• Promos & fidélité (points, paliers), cartes cadeaux multi‑usage
• Retours/RMA magasin↔web Apport : CA & panier moyen visibles en direct, Z de caisse automatique (‑30 à ‑60 min/j/boutique).

Supply chain, production & qualité (les coulisses)

• MRP labo central (BOM, gammes, rendements)
• Traçabilité lots/séries, FEFO périssables
• Réassort boutiques (min/max, jours de stock), transferts inter‑magasins
• Achats (contrats, AO, litiges)
• Transport/3PL ; IoT balances/capteurs /Apport : moins de ruptures, casse objectivée, coûts maîtrisés.

Stocks & valorisation (la marge en vrai)

• Valorisation perpétuelle FIFO/MPP/standard
• COGS en continu via mouvements de stock
• Variations de stock (31/37 ↔ 603/713) Apport : marge brute en temps réel, inventaires apaisés.

Finance opérationnelle (les chiffres qui dorent au four)

Écritures automatiques, sans ressaisie

• Ventes POS et web : ventilation HT par famille, TVA par taux ; encaissements (espèces, CB, cartes cadeaux/avoirs) et pourboires.
• Mouvements de stock : COGS en continu (FIFO, moyenne pondérée ou standard) et variations de stock valorisées.
• Inter-sociétés : facturation labo → boutiques au prix de cession ; royalties et fonds marketing calculés périodiquement sur le CA HT puis facturés automatiquement.

Banque et trésorerie

• Synchronisation quotidienne (PSD2) des relevés ; règles de rapprochement par montant, référence et tiers ; télécollecte CB lettrée en J+1 (5112 → 512).
• Trésorerie : position par entité et prévision courte J+3 (télécollectes attendues, dépôts espèces, échéances).

Taxes et conformité

• TVA collectée/déductible par taux, OSS si e‑commerce UE.
• Factur‑X en émission, fichiers FEC, archivage légal ; intégration PPF/PDP via partenaire si requis.

Clôtures et consolidation

• Verrouillage périodique, écritures d’inventaire (provisions, immobilisations, charges constatées), éliminations intra‑groupe.
• Consolidation multi‑sociétés et multi‑devises.

Apports concrets

• P&L quotidien par boutique, TVA propre, lettrage bancaire > 90 %, clôture mensuelle visée J+3, cash à jour.

Analytique & BI (la vue cockpit)

Modèle de données

• Ventes (tickets/lignes), mouvements de stock, achats, écritures comptables, RH (pointage), campagnes marketing ; dimensions Boutique, Famille produit, Région, Client, Calendrier.

Cockpit franchiseur

• CA, marge brute, EBITDA proxy réseau et par région.
• Royalties dues/encaissées, fonds marketing consommés.
• TVA par taux, trésorerie par entité.
• Carte de performance et classement des boutiques (top/bottom), alertes ruptures/casse.

Tableau de bord manager de boutique

• Panier moyen, taux de remise, mix TVA, marge par famille.
• Casse pourcentage, couverture de stock (jours), productivité par heure, top/flop produits.

Développement du réseau

• Funnel candidats : volume leads, taux par étape, time‑to‑open, coût par dossier validé.
• Performance 6–12 mois post‑ouverture pour boucler l’apprentissage.

KPIs (définitions)

• Panier moyen = CA TTC / nombre de tickets
• Marge brute = Ventes HT − COGS
• Casse % = Valeur casse / Ventes HT
• Couverture de stock (jours) = Stock courant / Ventes moyennes journalières
• Taux de lettrage bancaire = Lignes rapprochées / Lignes totales
• Redevances dues = % × CA HT (par boutique)

Seuils conseillés

• Taux de lettrage bancaire > 90 %
• Clôture mensuelle en J+3
• Casse < 3 % du CA
• Couverture de stock 7–10 jours (selon catégorie)

Alertes et actions automatiques

• Panier moyen en baisse de plus de 10 % sur 3 jours glissants → vérifier disponibilité best‑sellers et niveaux de remise.
• Casse supérieure au seuil en viennoiserie → proposition de réassort et promotion anti‑gaspillage.
• Marge négative sur un produit → contrôle prix d’achat, recette (BOM) ou TVA.
• Télécollecte attendue non reçue → alerte trésorerie et tâche de vérification.

Exploitation

• Tableaux de bord Odoo pour l’opérationnel ; exports Power BI/Qlik pour analyses avancées ; modèles financiers sous Odoo Spreadsheet connectés aux données réelles.

Apport

• Décisions plus rapides, écarts visibles tout de suite, pilotage réseau fondé sur des chiffres quotidiens.

Marketing & expérience client (faire revenir… et sourire)

• Segmentation & automation email/SMS, coupons
• Cartes cadeaux & fidélité omnicanal
• Avis & NPS (enquêtes) Apport : trafic, réachat, promos mesurées (pas au doigt mouillé).

RH & opérations (des équipes huilées)

• Planning & pointage, notes de frais
• Check‑lists ouverture/fermeture, hygiène
• Habilitations (ex : remise max par rôle) Apport : moins d’erreurs de caisse, productivité par heure suivie.

Sécurité & extensibilité (dodo tranquille)

• SSO/2FA, sauvegardes, logs
• API & connecteurs PSP/3PL/transport/compta externe/DWH /Apport : continuité de service et SI qui tient la distance.

Développement du réseau de franchisés (du « bonjour » à l’inauguration)

• Marketing & sourcing candidats : site & formulaires UTM , CRM pipeline , événements/webinaires , scoring
• Dossier candidat KYC/KYB : documents & vérifs / selon pays/APIs
• Territoires & sites : zones exclusives, MapView, pipeline immobilier // (si règles très pointues)
• Modèles financiers : P&L pro forma, CAPEX/OPEX, ROI (Odoo Spreadsheet + dashboards)
• DIP/contrats & signature : modèles, versioning, Odoo Sign (délais légaux : alertes )
• Pré‑ouverture (focus résultats) : packs POS/PSP, comptes fournisseurs, check‑lists, formations e‑learning
• Portail candidat : statut, docs, RDV, Q&A
• KPIs : volume leads, taux par étape, time‑to‑open, NPS candidats, perf à 6–12 mois

Apport : conversion plus propre, dossiers banque qui avancent, time‑to‑open qui rapetisse.

Cas d’école : réseau de boulangeries (labo + 12 boutiques)

Contexte qui croustille

• Entités : Franchiseur, Labo central, Boutiques F01…F12, E‑commerce.
• Objectif : voir chaque matin le P&L par boutique, la TVA par taux, le cash J+3… et que les royalties tombent toutes seules (ou presque).

Une journée type (version cinéma court)

En boutique

• Tickets POS = écritures automatiques : ventes HT par famille (701x), TVA 44571 par taux, encaissements 5112/53/4191.
• Z de caisse → export automatique ; casse du soir tracée (pas sous le tapis).

Au labo

• Réceptions MP (601/44566), fabrications (BOM/gammes), mouvements stock → COGS en direct ; FEFO pour les viennoiseries timides.

Au siège

• P&L quotidien par boutique (CA, COGS, marge, casse, masse salariale), TVA par taux, royalties qui se calculent sans drama.
• Banque synchronisée ; télécollecte J+1 → lettrage 5112→512.

Chiffres (Boutique F03 — sample du jour)

• CA TTC 4 800 € ; mix : 60 % pain (5,5 %), 30 % pâtisserie (10 %), 10 % boissons (20 %).
• Encaissements : 70 % CB 3 360 €, 25 % espèces 1 200 €, 5 % cartes cadeaux 240 €.
• Effets visibles : marge brute live, cash à jour, TVA propre, royalties 6 % sur CA HT qui se posent tranquillement.

Gains typiques (tableau qui fait plaisir)

Encadré « pratique mais sympa »

• TVA FR (exemples) : 5,5 % emporté (pain/viennoiseries), 10 % restauration, 20 % alcool — à faire valider par l’expert‑comptable.
• Standard vs. à adapter : presque tout / ; / pour KYC/KYB, marketplaces locales, banques exotiques, PDP/PPF, règles territoriales acrobatiques.

Morale de l’histoire

Si vos boutiques savent faire lever une pâte, Odoo sait faire lever le résultat.

On garde les rites du métier, on gagne du temps, on voit clair tous les jours — et les décisions cessent d’être des paris.

Conclusion scientifiquement prouvée : moins d’Excel, plus de madeleines (de Proust) et de marges.